"Herbier toxique"

Ce travail s'articulera autour d'un herbier toxique contemporain. Une série de 15 pots à épices contenant les baies et les feuilles toxiques et mortelles dans des pots Ducros. Le contraste avec des pots colorés amorce un léger mal-être. "C'est écrit dessus, c'est vraiment du poison?!", le doute persiste...



"Dahu"



"Dahu" est une sculpture-installation d'un chamois empaillé avec les pattes gauches plus courte que celles de droite. Dans cette installation l'animal à les pattes léstée du coté droit ce qui donne un aspect visuel intéressant: naturellement il est prêt à tomber, il est sur le fil. Dérriere la vitre on ne peut pas intervenir, le but est de jouer sur une certaine dualité, un sens contraire à la réalité et d'interpeller le spectateur. Un décalage quant à la réalité physique des choses en interpellant sur ce qui démange sans parvenir à se gratter.

Projet élaboré pour "La borne"

"Les pendus"

Les pendus est une installation de 10 personnages. Les corps sont en tissu, les têtes sont en terre cuite trouées au niveau des yeux afin de les garnir de graines pour que les oiseaux viennent manger dedans. Ce projet est en cours de proposition pour la Demeure du Chaos.

"Back to nature"



Série de 5 personnages accroupis, assoupis, en pleine méditation ou en lecture. Ces modèles de taille humaine seront crées à partir de la terre du lieu et installé sur des territoires différents. Fabriqué à base de terre végétale du lieu de création elle sera consolidée par l’ajout de foin et d’eau pour obtenir une base à modeler à main nue. Back to nature est avant tout une œuvre éphémère livrée au temps et à la nature c’est avant tout une mise en abime d’un juste retour des choses, d’un prime abord elle remet à sa place la représentation de l’Homme la nature devient alors la Mère-Nature, une sorte de providence bienveillante.Le retour à la nature désigne une certaine aspiration: il s'agit pour ceux qui critiquent les méfaits de la civilisation, ses excès de technique ou de mecanisme, d'espérer retrouver dans la nature un environnement supposé pur. Il ne s'agit pas de l'origine de l'individu qui effectue ce retour mais bien celle de l'espèce. Demandons nous quel sens peut on donner à ce retour à la nature: N'est-ce pas  justement en partie parce que cette origine imaginée ou rêvée que l'on cherche à le retrouver?


"Dentechrist"

Tubes de dentifrice, série de 20 exemplaires numérotés

Pourquoi? et bien j'en sais rien si je savais je ne ferai pas ça!

"Cette photo va t'elle dans mon salon"


Photographie couleur 100 x 80cm


"Elle pouvait finir là où elle avait commencé. J’ai porté en moi son essence neuf mois durant. Elle traversait mes jours et mes nuits. Je la menais dans ma voiture, j’en fleurissais mes attentes, je la surprenais dans le lit, elle me réveillait ou m’endormait. Elle me suivait dans l’ascenseur, elle fuyait la télévision, elle m’accompagnait sur mon vélo, je la ramenais chez le dentiste, je la rejetais de mes réunions, je la retrouvais au bord des chemins. Je la montrais peu, d’autres cherchèrent à la connaître…je l’ai mis en lieu sur…"

"Le cri du dos, ou l'histoire du loup qui voulait sortir"

Tous droits réservés

"Le cri du dos" est un livre de 12 pages aux frontières entre bande dessinée, flip book et story board.


l'histoire d'une transformation...

"Urbicide"




Installation de 37 bocaux remplit de viande réalisée lors du Salon du livre Antifasciste de Givors. Le sujet traite  de la conservation de la mémoire et de la répétiton dans l'histoire. Un regard propre de bocaux bien rangés comme des morceaux choisis.

"Protéger et dissuader"

Parler d'actualité, sensibiliser l'Homme à la profusion des informations, tous les moyens sont bons pour matraquer les esprits et manipuler notre façon de penser. Les nouvelles technologies nous donnent-elles vraiment objectivement une matière à réflexion sérieuse ? Face à tous ces moyens de diffusion, réactifs et explosifs, pourquoi ne pas revenir à une machine de guerre utilisée pour lancer des projectiles à grande distance, sans emploi d’aucun explosif ?. Je dynamite à travers cette masse de communication une pensée où les outils d'antan pouvaient tout à fait être associés à cette constatation. Sommes nous plus moderne ou restons nous contemporains du Moyen Age ? Ce mode de guerre et de forces a-t-il évolué ?

"Les perpétuelles"


Installation de six volumes plats en verre soufflé. Leur diamètre se situent vers les 60 cm pour les plus grands de sorte qu'ils soient visibles de la rive. Ils seront tenus à l'aide d'un lest en béton accroché à un câble métallique. Seule les ondes seront visible au ras de l'eau. Une oeuvre à deux niveaux de lecture aux antipodes mais pourtant indissociables l'un de l'autre: une éternité mélée à une fragilité.

"Disparition"



L’idée du départ est de faire disparaître un gros arbre ou une partie de forêt à l'aide d'un coffrage-miroir qui embrassera l'arbre ne laissant apparaître que les branchages. Cela créra la surprise et l’interrogation. Casser le regard par une illusion d’optique et interroger le spectateur par l'effet miroir, sur l'incidence qu'il a au sein de la nature.





"Nature Morte aux surimis"


Photographie numérique sur plexiglas (100 x 80cm)


Si selon le concept de Michael Relave, la peinture ne renvoie au spectateur que sa propre image, ce jeune plasticien a une vision plutôt négative de ses contemporains. Cependant, la nature morte n’est-elle pas depuis des siècles, la représentation d’une certaine société ?
Dans ce cas, Michael Relave est clair, en nous proposant une nature morte aux surimis nous renvoi à notre société de consommation et à sa mondialisation, en l’incarnant par ce qui se fait de pire dans l’alimentation, le degré zéro de la nourriture, moderne, rapide et industrielle. La mal-bouffe s’apparentant alors au mal être actuel, loin des trophées de chasse de nos Anciens. Véritable jeu de faux semblant, ici la photographie est à Michael, ce que la toile cirée était à Picasso dans la Nature morte à la chaise cannée (1912) ; c’est l’illusion de la peinture, l’imitation de l’imitation. Ce simulacre, authentique agglomérat de déchets prend soudain une dimension physique où, « rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » (Lavoisier). Faut-il y voir alors une allégorie de notre monde moderne ?



Présentation

Michael Relave est né en 1978 à Lyon. Après des études à l’École des Beaux Arts de Lyon il s'attache à travailler sur une certaine dualité. Légèreté et paradoxes sont au programme de ses œuvres originales qui parviennent, sans cesse, à nous surprendre. Entre les limites du figuratif et du fantastique, il ne cherche pas à répondre à une demande conventionnelle artistique, ni à s’adapter aux canons esthétiques de tel ou tel médium, style ou norme sociale, il répond à l’élan expressif qui l’anime. Pour Michaël RELAVE, parlons plutôt d'un genre à part. Il vit et travaille actuellement à Ars sur Formans.